Les PTSIB s’élancent à l’assaut du mont Sainte Odile. Dans la chaleur d’un soleil de septembre exceptionnel, dans l’odeur particulière des forêts de sapins, ils avancent guidés par les professeurs. Cette randonnée d’intégration est comparable aux deux années de prépa que nous avons commencées. C’est dur mais il faut tenir, s’entraider. Le spectacle final sera magnifique mais comme dit le dicton : « Après l’effort, le réconfort ». En attendant, il faut grimper. Les muscles commencent à fatiguer mais la volonté est là, on continue quitte à prendre le sac des autres. Très vite nous arrivons dans ce sentier bordé de conifères aux troncs gris et qui s’élargie sur la pente en formant un long virage face au sanctuaire rose posé au loin sur ses falaises de grès surplombant la plaine. Dans une bonne ambiance, des blagues de « taupins », on arrive au sommet, accueillis par le son grave et majestueux des cloches.
Et là, c’est le réconfort, la plaine d’Alsace, nimbée de lumière dorée apparait sous nos yeux. Et le déjeuner commença enfin. Mais soudain, soit pour alimenter une légende, soit pour faire naître un mythe, une voix retentit dans l’atmosphère pourtant détendue : « Vendredi, c’est contrôle, remplissez cette feuille ». Premier contrôle en condition extrême ! Sous le regard de Sainte Odile, par groupe de deux à quinze, les contrôles furent expédiés entre un paquet de chips et un sandwich. Mais déjà, il faut repartir. La descente, plus facile que la monté fut faite au pas de charge. En effet, le DS de samedi ne se révisera pas tout seul ! Bref, une super journée dans un cadre splendide.